jeudi 18 novembre 2010

turquie 2



Même si la crise financière mondiale a obligé les grandes puissances et les pays émergents, à l’image du Brésil et de la Turquie, à revoir leur stratégie économique, elle ne les a pas empêchés pour autant de maintenir des niveaux «minima» en ce qui concerne leur politique touristique. Certes, le secteur du tourisme vient de subir de plein fouet les effets de la récession économique un peu partout dans le monde; mais qu’à cela ne tienne, l’«euro-pessimisme» n’a pas gagné les grands opérateurs touristiques turcs, même s’ils rêvent de voir leur pays rejoindre l’Union européenne.
A l’image de Serdar Mashhadani, un des fleurons de l’industrie turque du tourisme, tout le monde est déterminé à redonner au tourisme turc un second souffle, grâce à une politique innovante, basée sur un marketing «aéré» et sans complexe.
En aucun cas la Turquie ne doit subir les représailles économiques de la part des puissantes agences touristiques internationales dont un grand nombre est contrôlé par le lobby sioniste, à cause de son soutien au peuple palestinien et à la population de Ghaza. Cette attitude revient comme un leitmotiv à chacune de nos rencontres dans la magnifique ville d’Antalaya,appelée «Ville de tous les peuples».
Avec ses centaines d’hôtels cinq étoiles, ce bout de paradis qui allie à merveille, le moderne et l’authentique, l’occidental et l’oriental, constitue une des pièces maîtresses dans la nouvelle stratégie touristique prônée par Serdar Mashhadani. Pour ce milliardaire d’origine syrienne, il est temps pour la Turquie de diversifier ses ressources touristiques, en se tournant par exemple vers une clientèle arabe, un réservoir de plus de 10 millions de touristes potentiels. Le mois dernier, un fait notable a secoué les consciences et certaines idées bien établies en Turquie: le nombre de touristes israéliens a chuté de quelque 87%. Ce n’est pas dû au hasard ou à la crise financière mais à une interférence du lobby sioniste qui n’a pas pardonné à la Turquie d’avoir été solidaire de la population meurtrie de Ghaza pendant et après l’agression israélienne.

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